De nombreuses études ont déjà démontré l’efficacité des rayonnements UV de type C dans la destruction des micro-organismes (virus, bactéries, champignons…) en agissant directement sur leurs ADN et/ou ARN. Comme indiqué dans la publication de Kowalski (mars 2020), les virus de type coronavirus nécessitent des doses allant de 6,6 à 2410 J/m² pour atteindre un abattement de 90 %.
Plusieurs rayons ultraviolets sont émis naturellement par le soleil : l’UVa, l’UVb et l’UVc. La longueur d’onde de ce dernier étant relativement courte, cela en fait un rayon très puissant et destructeur pour toute forme de vie, dont la famille des Coronaviridae. En 2003, la France a déjà eu à faire à une épidémie de l’un de ses nombreux virus : le SARS. Celui-ci est similaire au SARS COV-2 (ou COVID-19). Sa souche ne nous est donc pas totalement inconnue et des tests ont déjà été réalisés lors de l’épidémie de 2003 notamment. Les scientifiques en sont arrivés à la conclusion que la souche Coronaviridae est très sensible aux ultraviolets. En effet, les UV de type C ciblent le génome du virus et les membranes lipidiques du Coronavirus ne permettent pas de protéger ce génome, au contraire, un virus à ARN simple brin le rend probablement plus sensible aux UVc.
D’après cette même étude, la dose d’abattement du virus Sars-Cov 2 serait inférieur ou égale à 41,7 J/m2. Il s’agit de premières estimations précieuses mais qui restent à compléter par le monde scientifique aux vues de ses mutations probables. Les virus enveloppés par des membranes lipidiques (ARN) sont extrêmement divers, avec une large gamme de types de génomes, de structures, de cycles de réplication et de pathogénicité. À ce jour, les études sur la croissance, le transport et l’inactivation de ce type de virus sont encore à approfondir. Le tableau ci-contre résume les résultats des études réalisées sur les différents coronavirus, les espèces spécifiques sont indiquées dans chaque cas. La valeur D90 correspond à un abattement de 90% du coronavirus, il est donc indiqué en dessous la dose UV nécessaire à appliquer pour y parvenir.
Le 17 mars 2020, une étude publiée dans le New England Journal of Medecine, a démontré que le coronavirus SARS-COV-2 peut avoir une durée de vie de 4 heures à 5 jours en fonction des types de surfaces sur lesquels il est déposé. Certaines recherches plus récentes stipulent d’ailleurs que ce délai pourrait s’étendre à 9 jours. En effet, si le virus se trouve sur du bois ou du métal, la durée de vie de celui-ci diffère. À titre d’exemple, le COVID-19 survivrait 4h sur du cuivre ou du métal et 4 jours sur du bois. D’après l’AFP, les rayons UV sont déjà utilisés en Chine pour traiter les bus et les ascenseurs. La banque centrale du pays désinfecterait même ses billets à l’ultraviolet depuis février. L’avantage de la désinfection à l’UV réside dans la rapidité et l’efficacité du traitement en comparaison au nettoyage manuel à l’aide de produits chimiques.
Spécialiste de l’ultraviolet depuis 1982, UVRER conçoit et fabrique des solutions de purification de l’air, de désinfection de surface et de traitement d’eau.
Pour en savoir plus :
Source 1 : https://www.santelog.com/actualites/covid-19-quel-comportement-de-sars-cov-2-dans-lenvironnement
Source 2 : https://www.es-france.com/blog/346-rayonnement-uv-c-et-coronavirus
Source 3 : https://www.ladepeche.fr/2020/03/15/chine-des-uv-pour-desinfecter-les-bus-face-au-virus,8799955.php
Source 4 : https://lulu-veilleuse.com/blogs/blog-veilleuse/coronavirus
Source 8 : https://www.researchgate.net/publication/285797673_Ultraviolet_Germicidal_Irradiation_Handbook